My first contact with electronic music came from a radio set, more specifically the interferences that could be heard between LW, MW stations, or even better, SW stations.
As a child, I’d spend hours fiddling with the radio dial in search of modulations. As an adult, I record these frequencies, I archive them. I give them a worthy sepulchre: audio cassettes. Then I bring them back to life in concert, using cassette players at variable speeds, filtered and modified by effects pedals. These frequencies are enhanced by being imprecise. They promise a song but don’t deliver it. They are clothed in silence without being mute. They are unfrequented but peopled by ghosts… They live. JPRRR
Listen here to an extract from a concert performed at the UrbanSound Art festival, Frederikstad, Norway, Aug 2023.
Mon premier contact avec la musique électronique provient d’un poste de radio, plus spécialement des interférences qui se laissent entendre entre les stations LW, MW, ou mieux encore, SW.
Enfant, je passes des heures l’oreille collée contre le haut-parleur d’un transistor et je joue du bouton rotatif de sélection des stations en quête de modulations heureuses. Adulte, j’enregistre ces fréquences, je les archive. Je leur donne sépulcre : des cassettes audio. Puis, je leur redonne vie en concert à travers un dispositif de lecteurs cassettes à vitesse variables, filtrées et modifiées par des pédales d’effets.
Ces fréquences s’enrichissent d’être imprécises. Elle promettent une chanson sans qu’elle n’éclose. Elles s’habillent de silence sans jamais être muettes. Elle sont infréquentées mais peuplées de spectres… Elles vivent. JPRRR.
We are grateful to the Institut Français, Norway for their green travel grant.